Depuis 2014, le MPCC passe au crible le passif des coureurs alignés au départ des 3 grands Tours de l’année : Giro, Tour et Vuelta. Parmi eux, en 2018, 9 coureurs d’équipes non-MPCC avaient fait l’objet d’une suspension supérieure à 6 mois durant leur carrière.


A la lecture de cette infographie, l’oeil du lecteur est immédiatement attiré par deux chiffres : le nombre de coureurs ayant déjà été suspendus par le passé, ainsi que celui des coureurs interdits de départ par l’UCI lors de l’un ou l’autre de ces grands Tours.

Notre mouvement impose aux équipes, qui s’engagent sur la base du volontariat, le respect de l’article 4, l’un des plus importants du règlement intérieur du MPCC :

« Les équipes MPCC affirment ne pas engager, dans les 2 ans qui suivent la suspension, y compris dans le cas d’une continuation de contrat des coureurs reconnus coupables (ou qui sont reconnus impliqués) de violation des règles antidopage au sens des articles 2.1 à 2.10 du Code Mondial Antidopage, et qui ont été sanctionnés de plus de 6 mois par l’instance internationale ou leur instance nationale (à l’exclusion des sanctions pour trois manquements aux règles de géolocalisation du système d’administration et de gestion antidopage ADAMS), ou qui ont fait l’objet d’une sanction pour :

1. Anomalies constatées sur le passeport biologique (ou violation des règles du passeport biologique).

2. Atteinte à l’image de marque et à la crédibilité du cyclisme telles que définies précédemment.

(…) Il est expressément convenu et accepté par les équipes adhérentes que dans l’hypothèse où un le coureur serait sous contrat celui-ci sera résilié, la cause de non-engagement prévue ci-dessus au IV devant s’entendre de manière extensive c’est-à-dire que le coureur incriminé ne devant plus faire partie de l’équipe pendant cette période de 2 ans. »

 

Le MPCC se réjouit de constater que les équipes membres, fidèles à la philosophie du mouvement, perpétuent l’application de ce point du règlement, en s’abstenant d’engager sur un grand Tour des coureurs lourdement sanctionnés, au-delà de cette période réglementaire de 2 ans.

Les 9 coureurs ayant déjà été suspendus par le passé, sont donc tous issus d’équipes n’appartenant pas au MPCC. (8 équipes du MPCC au départ du Giro, contre 9 équipes du MPCC sur les autres grands Tours).

Dans son ensemble, le pourcentage de coureurs ayant déjà été suspendus par le passé et/ou interdits de départ continue de diminuer d’année en année au départ des grands Tours. Inférieur à 5% l’an dernier, il est désormais d’un peu plus de 3% pour l’année 2018. Les équipes membres du MPCC montrent formellement l’exemple, et l’objectif de 0% doit rester une priorité absolue.

> Revoir les Infographies : Tour d’Italie 2018 – Tour de France 2018Tour d’Espagne 2018

L’INFOGRAPHIE DES 3 GRANDS TOURS 2018 :