Défendre la santé des coureurs

 

MPCC s’est toujours attaché à défendre la santé des coureurs et c’est dans ce sens que des contrôles du taux de cortisolémie ont été mis en place sur plusieurs grandes compétitions cette année. Le combat mené pour que le tramadol soit inscrit par l’Agence mondiale antidopage sur la liste des substances interdites suit la même logique. Lors de la dernière réunion des médecins d’équipes MPCC, en présence de 17 d’entre eux mais aussi le médecin référent Armand Megret et le représentant de l’UCI Mario Zorzoli, les problèmes rencontrés avec ce médicament ont été au centre des débats. Gérard Guillaume, représentant des médecins d’équipes MPCC, a rappelé que ce produit était « dangereux en compétition » tandis que Mario Zorzoli a attiré l’attention sur ses « effets secondaires ». Le tramadol entraîne des somnolences et des troubles qui pourraient entraîner les chutes en course.

 

La demande aurait considérablement diminué chez les coureurs

 

L’AMA reste en phase d’observation à ce sujet mais MPCC se réjouit d’entendre de la part des médecins d’équipes que suite à la publicité faite par le mouvement au sujet des effets secondaires du tramadol, la demande aurait considérablement diminué chez les coureurs. Le 7 février dernier, les médecins d’équipes avaient pris la résolution de respecter le bon usage médecin du tramadol et des substances apparentées : il faut aller plus loin, et Mario Zorzoli s’est dit prêt à demander au service juridique de l’UCI d’appuyer la demande formulée à l’AMA, « dès lors que la majorité du monde cycliste est d’accord ». Le représentant de l’instance internationale a toutefois rappelé qu’une Autorisation à Usage Thérapeutique (AUT) permettait l’usage exceptionnel de cette substance. Les médecins d’équipes membres de MPCC ont pris l’engagement de ne pas utiliser le tramadol en compétition.