Grâce aux actions de l’Union Cycliste Internationale (UCI) et de nombreux organisateurs de course, le cyclisme féminin professionnel connait une croissance exponentielle depuis une décennie et un développement important, pour que toutes les pratiquantes du vélo puissent exprimer leurs talents sur la route et d’un bout à l’autre d’une saison, à l’instar de leurs collègues masculins.
Le MPCC se félicite de cet état de fait mais notre mouvement espère également que les groupements cyclistes féminins prennent un engagement fort vis-à-vis du dopage. Depuis le début de l’année et une réforme de la structure du cyclisme professionnel international, le MPCC est satisfait de compter en son sein toutes les formations de la division Pro Team (7 au total) et 4 des 15 World Teams féminines.
Garder la lumière allumée
Alors que la saison des courses par étapes bat son plein depuis deux mois et le lancement du Tour d’Espagne, le Tour d’Italie féminin ponctue cette montée en puissance vers le grand objectif de nombreuses coureuses : le Tour de France Femmes qui se tiendra du 26 juillet au 3 août. Parti dimanche depuis Bergame, le Giro rassemblait au départ 15 membres à titre individuel dont la sprinteuse Lorena Wiebes et les spécialistes des courses par étapes Juliette Labous et Evita Muzic.
Seules 6 des 22 formations partantes sont également membres de notre mouvement. C’est trop peu. Nous encourageons donc toutes les autres coureuses et les équipes non-membres à être actrices de la lutte antidopage en nous rejoignant et ainsi consolider un combat de tous les instants, pour la crédibilité de leur sport.