Au départ du 112e Tour de France donné il y a une semaine, le MPCC a rassemblé un nombre record de coureurs membres à titre individuel. Notre mouvement espère que d’autres acteurs de notre sport suivront pour renforcer le combat contre le dopage.
Point d’orgue de la saison, le Tour de France s’est élancé il y a une dizaine de jours avec le plus important contingent de coureurs membres du MPCC depuis trois ans. Lors du Grand Départ donné depuis Lille, 57 coureurs, sur les 184 que comptait le peloton de la Grande Boucle, ont démarré la course en tant que membre de notre mouvement. Par exemple, l’intégralité de la formation Groupama-FDJ a ses éléments engagés à titre individuel au MPCC et six équipes du Tour de France ont, a minima, la moitié de leur équipe de départ engagée contre le dopage, ce dont nous nous félicitons.
Au total, ces 57 coureurs représentaient 14 nationalités et 19 des 23 équipes partantes. Ces chiffres témoignent de la diversité du peloton et de l’engagement des coureurs, sensibles universellement à la lutte contre le dopage. Ils rappellent également l’esprit du MPCC, dont l’adhésion s’effectue sur la base du volontariat. Le combat contre la triche n’est pas seulement franco-français mais touche tous les amoureux et les professionnels de notre sport, pour que celui-ci reste exemplaire en compétition.
Malgré tout, deux coureurs suspendus par le passé pour une violation des règles antidopage et ayant purgé une suspension de six mois minimum ont pris le départ de ce Tour de France. Ces coureurs ne font cependant pas partie de formations membres du MPCC, qui respectent l’une de nos règles cardinales : « ne pas engager des coureurs impliqués dans des affaires de dopage et qui ont été sanctionnés plus de six mois, dans les deux années suivant leur suspension ». Seule la moitié des équipes participantes – les 7 équipes World Tour membres du mouvement et les 5 Pro Teams invitées – ont aussi choisi de partager notre engagement pour un cyclisme plus crédible, signe du chemin qui reste encore à parcourir.
En compagnie des coureurs et des équipes, nous souhaitons également souligner la responsabilité et le poids que peuvent endosser les organisateurs de courses, tel Amaury Sport Organisation (ASO). Ainsi, ASO prend sa part en ne délivrant ses invitations au Tour de France qu’à la condition d’être membre du MPCC. C’est un pas que d’autres organisateurs pourraient suivre à l’avenir et qui illustreraient l’union des différentes parties prenantes du cyclisme face au dopage. Car le combat face à ce fléau sera remporté en restant acteur de la lutte.