Jeudi 3 juillet, le Secrétaire d’Etat français aux Sports M. Thierry Braillard a rencontré Roger Legeay, Président de MPCC, accompagné de Armand Megret, médecin référent de MPCC, et Christophe Lavergne, Directeur Juridique de la FFC. Le tout au lendemain de la présentation, en conseil des ministres, d’un projet de loi visant à renforcer et harmoniser au niveau international les régimes de contrôle et de sanction dans le cadre antidopage. Le ministère affirme cependant « qu’au-delà des contrôles, il faut soutenir et encourager les démarches collectives et positives impulsées par les acteurs sportif qui mettent en oeuvre des démarches responsables de prévention de protection de la santé des sportifs et de l’ingrétité de leur sport. »

 

Ce rendez-vous fait écho à la demande formulée par MPCC au Ministère Français des Sports en février dernier. A la suite de premiers échanges datant de 2013, MPCC avait souhaité sensibiliser les pouvoirs publics français au sujet de la cortisolémie. Notre demande était claire : appliquer les règles de contrôles de la cortisolémie pour toutes les équipes, membres ou non-membres de MPCC, sur les compétitions se déroulant en France. L’appel a été entendu par Thierry Braillard qui s’est « engagé à intégrer dans ses travaux sur le statut du sportif une réflexion sur l’adaptation des règles de la médecine du travail à la spécificité de l’activité de sportif, pour une meilleure protection de la santé. »

 

Le communiqué de presse du Ministère :

Lutte contre le dopage : l’affaire de tous

Le dopage est un fléau pour le sport et pour la santé des sportifs à tous les niveaux.

La lutte contre le dopage demeure donc une priorité du Ministère des Sports qui mène une action résolue tant au niveau national qu’international.

Mercredi 2 juillet, Najat VALLAUD BELKACEM et Thierry BRAILLARD ont présenté en Conseil des ministres le projet de loi qui permettra la transposition par voie d’ordonnance des principes de la 3ème version du Code mondial antidopage lequel entrera en vigueur le 1er janvier 2015.

Il s’agit de renforcer et d’harmoniser au niveau international les régimes de contrôle et de sanction. Cet effort de convergence internationale est absolument nécessaire, tant du point de vue de l’efficacité de la lutte, que de l’acceptation des règles par les acteurs du monde sportif, qui doivent être les mêmes pour tous.

La France reste ainsi un acteur à la pointe de la lutte contre le dopage, adoptant une démarche volontariste reconnue au plan international. Valérie FOURNEYRON continue de représenter le Conseil de l’Europe au Comité Exécutif de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA), et la France accueillera le Comité exécutif et le Conseil de Fondation de l’AMA en novembre 2014.

Au plan national, cette harmonisation est complétée par un renforcement de l’efficacité des contrôles antidopage grâce à un meilleur ciblage via la mise en place du passeport biologique, un meilleur échange d’information et l’utilisation de nouveaux moyens d’investigation.

La lutte contre le dopage passe par une mobilisation et une coordination de l’ensemble des acteurs sportifs et publics : les fédérations sportives, les organisateurs, l’AFLD et les services de l’Etat et notamment les services de police et des douanes.

Au-delà des contrôles, il faut soutenir et encourager les démarches collectives et positives impulsées par les acteurs sportifs qui mettent en œuvre des démarches responsables de prévention et de protection de la santé des sportifs et de l’intégrité de leur sport.

Dans ce cadre, Thierry BRAILLARD, Secrétaire d’Etat aux Sports, a rencontré jeudi 3 juillet M. Roger LEGEAY, Président du Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC), accompagné de M. Christophe LAVERGNE, Directeur Juridique de la Fédération française de cyclisme et le Dr Armand MEGRET, Médecin référent du MPCC, dont la démarche innovante, responsable et exemplaire mérite d’être soutenue et encouragée. D’ailleurs, 15 équipes engagées sur le Tour de France sur 22 ont souscrit au MPCC et à sa charte d’application.

Suite à cet entretien, Thierry BRAILLARD s’est engagé à intégrer dans ses travaux sur le statut du sportif, une réflexion sur l’adaptation des règles de la médecine du travail à la spécificité de l’activité de sportif pour une meilleure protection de leur santé.

La lutte contre le dopage, en tant qu’élément de préservation de l’intégrité, de l’éthique du sport et de la santé des sportifs, demeure ainsi l’affaire de tous.