En raison de la pandémie mondiale, le MPCC a pleinement conscience que ces chiffres sont biaisés par un nombre plus faible de contrôles antidopage effectués. Et pourtant, la réalité est parfois déroutante.


La pandémie mondiale de coronavirus contrarie sérieusement la lutte antidopage cette année. L’Agence mondiale antidopage (AMA), par la voix de son Directeur Général Olivier Niggli, a prévenu, il y a quelques jours, que la pandémie de coronavirus a pu créer des « trous » dans les programmes de tests antidopage des athlètes de certains pays.

De nombreuses fédérations internationales ont partagé ce constat préoccupant. La Fondation antidopage du cyclisme (CADF) avait, pour sa part, concédé, une baisse de 90% des tests hors-compétition durant les 2 mois qui avaient suivi le début de la pandémie, par rapport à la même période un an plus tôt.

Sur l’ensemble des sports, il apparait, par voie de conséquence, un nombre de cas sensiblement moins important que ces dernières années. Exception notable : l’athlétisme, dont près d’une centaine de nouveaux cas ont été révélés sur les trois premiers trimestres de l’année 2020 (contre 81, pour l’ensemble de l’année 2019).

Le cyclisme a totalisé sur la même période une douzaine de cas (dont deux concernent des World Teams), un chiffre moins élevé que l’an dernier à la même époque, mais très proche des données relatives aux cinq dernières années, ce qui interpelle forcément le MPCC, en raison du nombre de tests moins importants en 2020.