Pourquoi un slogan était-il nécessaire ?

Nous étions nombreux à être vraiment fâchés après toutes ces dernières affaires.
Notre détermination devait pouvoir se résumer en quelques mots : Ras-le-bol, ça suffit ! C’est ce que disent ensemble tous les managers d’équipe de notre mouvement.

C’est seulement un mot d’ordre pour les patrons d’équipe ?

Non, il concerne tout le monde. Les équipes, les sponsors. Il doit surtout venir des coureurs, de nos coureurs. C’est eux qui porteront ce message sur les routes du monde entier. Un message d’espoir. Le MPCC se projette uniquement dans le futur. Le dopage, ça suffit. Tout ce qui s’est passé avant, c’est le problème de l’AMA, de l’UCI, des agences anti-dopage, du TAS, des pouvoirs publics… Pour nous, c’est l’avenir qui compte.

Derrière ces quelques mots, sur quel ton souhaitez-vous vous faire entendre ?

Justement, pour marquer une rupture définitive avec le passé, il fallait donner davantage de force, de brutalité même, à l’égard de ceux qui ne veulent pas comprendre. Auparavant, nous nous étions contentés d’agir dans notre coin, entre personnes responsables. Avec quelques équipes, nous nous étions regroupés autour de valeurs communes et de quelques engagements bien concrets. D’aucun recommandent souvent de mettre ses actes en accord avec son discours. Et bien nous c’est le contraire, après 5 ans d’action, nous adoptons un discours en accord avec nos actes.