Le 3 juillet dernier, à la veille du départ du Tour de France d’Utrecht, une cortisolémie anormalement basse constatée chez l’un de ses coureurs, avait conduit l’équipe Astana à quitter le Mouvement pour un cyclisme crédible. Ce jour-là, l’UCI, en vertu de ses règlements, n’avait pas autorisé l’équipe kazakhe au remplacement de son coureur en dernière minute, car cette requête intervenait après la réunion des directeurs sportifs. L’équipe Astana, refusant l’idée de s’élancer sur le Tour de France avec huit coureurs au lieu de neuf, avait fait le choix de maintenir son coureur au départ du Tour de France, en contradiction avec son engagement volontaire au MPCC dont les règles, plus strictes que celles de l’UCI, imposent au coureur dont la cortisolémie est anormalement basse une période de 8 jours minimum sans compétition (article IX du règlement MPCC). Dès lors l’équipe Astana s’était exclue de facto du Mouvement.

Lors de son Assemblée générale en octobre dernier, les équipes membres du MPCC et les médecins de ces équipes avaient renouvelé à l’unanimité leur foi en l’article IX. Mais le MPCC avait également rendu publique une requête envers l’UCI afin que la Fédération internationale modifie son règlement pour autoriser le remplacement d’un coureur en dernière minute au départ d’un grand tour. L’objectif était qu’une équipe, dont l’état de santé d’un coureurs nécessite un traitement à base de cortisone dans les jours qui précèdent une épreuve aussi importante que le Tour de France, ne soit pas doublement pénalisé en ne pouvant pas remplacer ce coureur si les effets de ce traitement sont encore présents lors du contrôle médical d’avant-tour.

Six mois plus tard, et à quelques jours du départ du Giro d’Italia, la Commission Route de l’UCI a entériné la modification de son règlement dans ce sens. Le MPCC remercie l’UCI d’avoir répondu favorablement à cette proposition.