L’équipe espagnole Burgos-BH rejoint le MPCC. Il y a désormais 23 équipes Continental Pro membres du mouvement.


Cette saison, Burgos-BH a pu accéder à la division Continental Pro, alors que l’équipe existe depuis plus de 35 ans. Cette adhésion permet au MPCC d’atteindre un total de 30 membres issus des première et deuxième divisions !

L’équipe dirigée par Julio Andrés inclut des coureurs qui ont connu le niveau World Tour, tels que Matvey Mamykin, Silvio Herklotz ou José Mendes. Le médecin référent est le Dr Gonzalo Barrantes Delgado.

Le manager général explique :

« Nous avons commencé un nouveau projet en 2018 mais la philosophie est de penser long terme. Nous voulons développer une équipe Continental Pro qui travaille avec des jeunes talents. Nous travaillons dans le but d’être plus professionnels. Ce changement de division signifie que nous changeons aussi beaucoup notre structure. Franchement, jusqu’à présent, nous étions plus comme une équipe amateur. Maintenant, il n’est plus possible de continuer avec ce fonctionnement et nous grandissons dans plusieurs domaines. En ce sens, nous voulons être absolument stricts dans la lutte contre le dopage :

– Nous avons engagé un médecin avec une excellente réputation. Il n’a jamais été relié à des problèmes de dopage et a une mentalité impeccable.
– Nous n’engageons pas de coureurs qui ont connu des cas de dopages par le passé.
– Nous ne comptons pas accepter la moindre violation des réglements antidopage. Tous nos coureurs savent qu’il n’y a pas de pression sur leurs performances ou leurs résultats. Mais il y a une grande pression sur la mentalité antidopage à avoir : nous voulons des coureurs propres, et ce tous les jours de l’année.
– Nous voulons être membres du MPCC. Le cyclisme doit avoir une meilleure image. C’est une responsabilité de tous. Nous n’avons aucun problème à nous soumettre à des tests de cortisolémie, par exemple. Si un coureur est malade, il se soigne mais ça n’a pas de sens qu’il prenne le départ d’une course. Si un coureur est contrôlé positif, peut-être que d’un point de vue légal il est autorisé à courir, mais cela ruine l’image du cyclisme. C’est de notre responsabilité et nous considérons que toutes les équipes professionnelles doivent aller dans la même direction. »